À quel moment peut-on dire qu’un jeu n’est pas un jeu, mais une expérience, une expérimentation, un concept ? Est-ce que “interagir” avec des PNJ peut suffire à faire un jeu ? Toutes ces questions, le joueur se les pose après quelques minutes passées dans le monde de NeonLore. Explications.

Je marche seul, dans les rues qui se donnent

NeonLore est un walking simulator qui nous fait visiter une ville pleine de néons et rencontrer ses habitants qui ont tous une histoire particulière. La ville fait penser au film Blade Runner, avec une ambiance sombre, des rues glauques éclairées uniquement par des néons criards. Dès que le jeu est lancé, le joueur teste les différents boutons de sa console, est-ce que notre avatar qui est en vue subjective peut courir, s’accroupir, sauter ? Non.

Est-ce qu’on trouve des objets à ramasser ? Que nenni, il n’y a point d’inventaires. Alors que faisons-nous ? Nous marchons dans la ville et ses quartiers répartis aux quatre points cardinaux et nous rencontrons des personnes qui nous racontent une histoire sous forme d’un pavé plus ou moins long à lire. NeonLore se résume à ça !

Et la nuit me pardonne, je marche seul

Tout est figé dans cette ville de néons. Seul notre protagoniste se déplace. Alors bien sûr, on entend de belles musiques, de la techno cyberpunk du plus bel effet, mais rien de plus. La rencontre des quarante personnes habitant la ville et stationnant immobiles sur les trottoirs permet d’en apprendre un peu plus à chaque rencontre sur ce qui s’est passé sur la Terre.

Cela permet notamment de découvrir la Religion du Fugu, ce fameux poisson japonais qui est toxique et mortel s’il est mal préparé. Amusant, mais le reste des dialogues n’est vraiment pas passionnant et certains personnages ont une histoire particulièrement longue à lire. Nous avons eu une petite frayeur, car après quelques pérégrinations dans la ville, nous avons pris conscience qu’il n’existait pas de points de sauvegarde. Et effectivement, le joueur, quand il relance le jeu, se retrouve au début à chaque nouvelle partie.

Ce système de non-sauvegarde est dommage pour deux raisons : d’abord, il existe quelques petites énigmes à résoudre dans chaque quartier, donc reprendre le jeu veut dire recommencer les énigmes et elles ne sont vraiment pas claires, car aucune indication n’est donnée. Ensuite, quatre audio books sont disponibles dans le jeu, et pour les écouter, il faudra atteindre les points où ils nous sont offerts pour pouvoir en profiter. C’est dommage de proposer des choses intéressantes sans que l’on ne puisse en profiter facilement.

Conclusion

4
/10

À qui s’adresse NeonLore ? Difficile de répondre. Peut-être à des fans purs et durs de cyberpunk. Peut-être à des amateurs de jeux de rôle à la recherche d’un Lore cyberpunk pour une partie. Dans tous les cas, son manque d’interaction et son manque d’intérêt sur le long terme ne peut que faire conseiller de passer son chemin. Cette expérience est trop décalée et peu claire pour être recommandée.

LES PLUS

  • La musique colle bien au thème
  • Les audio books

LES MOINS

  • Une histoire trop linéaire
  • Des pavés à lire à chaque personnage
  • Le manque d’interaction avec l’environnement

Détail de la note

  • Graphismes
    0

  • Bande-son
    0

  • Durée de vie
    0

  • Fun
    0

  • Gameplay
    0

L’article Voir la source

author image

Vous pourriez aimer aussi...

Beyond a Steel Sky est désormais disponible sur Nintendo Switch!
Cannes 2021 : retour sur les principaux motifs du festival
Pas d’informations concernant les DLC de Cyberpunk 2077 avant la sortie du jeu
On a testé Steam dans une Tesla : des milliers de jeux vidéo avec la puissance d’une PS5, c’est bluffant

Laisser un commentaire